Ci dessous un extrait d’un article intéressant publié dans les échos :
Selon les dernières données de Futuris (*), le financement privé de la recherche hexagonale a chuté de 1,21 % à 1,12 % du PIB entre 2000 et 2008. Ce ratio atteint 1,68 % du PIB en Allemagne et aux Etats-Unis et 2,53 % au Japon (chiffres 2005). Résultat de ce déséquilibre persistant : la France ne réussit toujours pas à appliquer la recette magique : 2/3 privé, 1/3 public nécessaires pour atteindre l’objectif de Lisbonne (3 % du PIB investis dans la R&D en 2010).
L’auteur aborde également le problème du crédit d’impôt recherche qui est aujourd’hui critiqué pour favoriser les entreprises de taille importante:
« cet avantage fiscal attribué aux entreprises est, dans sa forme
actuelle, un effet d’aubaine accordé aux poids lourds existants. Il ne
permet pas de renouveler le cheptel en faisant croitre et embellir les
futurs champions de l’intensité technologique qui naissent dans les
biotechnologies, les industries de la santé, ou les technologies de
l’information. »
Les jeunes sociétés innovantes, par définition à la taille et au budget inférieurs à ceux des grandes sociétés ne sont donc pas mises à égalité avec d’autres poids lourds du secteur.
Dans ce contexte, elles ont encore plus à gagner que les autres à utiliser l’innovation partagée.
Ce modèle leur permet en effet de faire appel à un vaste réseau d’expert, chercheurs qu’elles ne sauraient trouver d’elles-mêmes.
De plus, l’innovation partagée leur permet également de tenir leurs coûts R&D, en organisant des partenariats ponctuels ou prolongés. Elles évitent ainsi de s’engager sur des embauches R&D de toute façon incompatibles avec leur budget.
C’est donc un outil tout à fait adapté à leur profil et leur permettant de rivaliser avec des poids lourds travaillant encore avec un modèle de recherche « cloisonnée ».
Pour en savoir plus sur l’innovation partagée, vous pouvez télécharger notre présentation.
Pour accéder à l’article complet des échos, cliquez ici.