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Le gouvernement américain pousse pour l’Innovation Partagée

La Maison Blanche et lInnovation Partagée

La Maison Blanche et l’Innovation Partagée (Open Innovation)

Dans un mémo adressé à tous les départements et agences gouvernementales, la Maison Blanche adresse sa feuille de route pour le développement des sciences et technologies.

4 grands Axes

Ce mémo commence par rappeler que « les découvertes scientifiques et l’innovation technologiques sont les moteurs principaux d’une amélioration de la productivité et qu’ils sont indispensables pour le développement de l’économie, sauvegarder l’environnement, améliorer la santé de la population et la sécurité nationale ».

La soumission des budgets 2011 américains sera donc jugée sur ces 4 critères:

  1. Utilisation des Sciences et Technologies pour retrouver le chemin de la croissance économique et créer de l’emploi.
  2. Promotion des technologies innovantes pour la réduction de la dépendance en énergie et sauvegarde de l’environnement, tout en créant de nouvelles entreprises et emplois « Verts ».
  3. Utilisation des nouvelles technologies et du biomédical pour aider les américains à vivre plus longtemps, tout en réduisant les coûts de santé publique.
  4. Utilisation des technologies pour protéger les troupes et citoyens américains.

Utilisation de L’Innovation Partagée

Parmi les règles à respecter lors de la demande d’un budget, une importance particulière est donnée à l’Innovation Partagée (Open Innovation) :

« Les soumissions de budget doivent expliquer comment les agences comptent prendre avantage du modèle de l’Open Innovation – dans lequel toute la chaîne allant de la recherche aux applications ne doit pas avoir lieu au sein d’un unique laboratoire ou entreprise – et s’ouvrir aux idées d’acteurs de tous domaines… »

Rappelons que ce modèle d’Innovation est connu depuis 2001 aux USA et fut adopté par de grandes entreprises telles que Procter&Gamble, Starbuck, IBM…

Il est intéressant de voir qu’en cette période de crise, ce modèle est désormais considéré comme un axe majeur de développement.

Dans un autre registre, ce rapport nous fait apparaître le sens pragmatique qui veut être étendu au pays.  A l’instar de ce qui pourrait se faire pour une entreprise saine, on trouvera ainsi  :

  • La pression mise sur les organismes gouvernementaux pour rendre des comptes sur leurs choix de projets et les résultats attendus. Ils sont poussés à développer des indicateurs afin de mieux suivre ce qui marche, ce qui ne marche pas.  Ils doivent justifier leurs demandes de budget et faire du tri en accord avec les priorités fixées par le gouvernement.
  • Une attention particulière aux dépenses : en ces temps ou l’argent devient plus rare, une solide sélection des investissements doit permettre de son concentrer sur les priorités,  celle s permettant de renouer avec la croissance, donc les emplois.
  • Un choix gagnant-gagnant pour à la fois le budget de l’État et pour le bien-être des citoyens :  vivre plus vieux et en meilleure santé permet de diminuer les « coûts de fonctionnement » d’un État.
  • Investir pour les énergies vertes est bénéfique pour la planète, les citoyens mais est également un secteur jugé désormais comme stratégique par son potentiel de croissance économique très importante.

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One Comment

  • Verna dit :

    Bonjour,

    La France pourrait également s’investir dans les énergies vertes et aider les inventeurs proposant des systèmes économisant les énergies.

    Ce n’est hélas, vraiment pas le cas à ce jour…..

    Christophe Verna http://www.climaverna.com

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